vendredi 12 octobre 2007

Pour l'amour du sport

En plein élan, tu t’arrêtes. Alors que ta course était magnifique, que ta victoire semblait tracée, te voilà athlète essoufflé et démotivé. Ton regard ne se porte désormais plus vers la ligne d’arrivée mais bien vers les tribunes où tu envies tous ces paresseux, ces soi-disant sportifs venus te soutenir. Pourtant, ce sport, Tu l’aimes. Oui tu l’adores mais voilà qu’après plusieurs années à le pratiquer, l’analyser, l’étudier, ton esprit se trouble. Envie soudaine d’aller ailleurs ? Par monts et vaux, de se promener, de cueillir les fleurs du printemps, d’ouvrir ton monde qui te semble soudain si hermétique. Mais te voilà tiraillé entre ton désir de liberté et ton amour. Tu aimes cette notion d’équipe, de duo avec ton entraîneur, celui à qui tu dois tant et qui te doit tant à son tour. Tu te démènes autant que lui pour remporter cette victoire qui n’est pas seulement la tienne mais aussi la sienne. Mais ça ne te dérangeait pas alors de partager.

Tel un amant lassé, tu quittes ton amour sans même un regard par-dessus ton épaule. Ne sens-tu donc pas la tristesse, la rancœur, cette impression d’avoir bâclé ta tâche ? Justement non car tu en as assez des tâches que tu assimiles désormais à tes corvées. Tu veux récupérer ta liberté alors pour la première fois de ta vie, tu cours à folle allure, tu élances tes jambes et tout ton corps pour t’échapper de ce circuit déjà tracé.

Qui es-tu sportif ? Un homme qui refuse de s’engager pour son amour. Simplement. Peut-être un jour arrêteras-tu ce marathon effréné pour enfin ouvrir les yeux ? Une fois ton désir de liberté assouvi, ton cœur désirera reformer une équipe. Ce sera trop tard alors.

jeudi 3 mai 2007

Au fond du coeur, tout de suite à gauche, troisième à droite, et puis c'est là.


Ca c'est pour la place que tu occupes dans mon coeur.^^ J'ai pris du temps à écrire ce message. Etrangement je rédige beaucoup plus vite mes articles ! Heureusement d'ailleurs.

Ma chère "ptite sow" comme disait ce grand dadet de Brad Pitt,

Petit souvenir photographique de notre semaine à Paris..
1..2..3 Et te voilà
4..5..6 Avec ta lourde valise
7..8..9 et un regard neuf.
Comme d'hab, tout s'est bien passé si ce n'est les 7 étages qui ne nous amenaient pas du tout au 7ème ciel, mais nous rapprochait à grands pas des trois pieds sous terre.

Photographe à tes heures (oui oui "heures"est le mot juste). Tu m'as rappelé ce qu'était la patience, la gentillesse, et surtout le ton juste à avoir.
Bref, un court séjour où je t'aurais bien enfermée dans ce donjon de 7 étages pour te garder à mes côtés^^ Un court séjour où on a vécu l'enfer parisien, les supermarchés bondés avec nos appels à l'aide désespérés pour sortir au plus vite de là, les métros aux barres toutes crasseuses, notre argent qui s'envolait sans qu'on sache où il atterrisse (et que je recompte encore une fois si y a pas 5 euros qui sont réapparus), les tâches ménagères et décoratives prises très au sérieux (réfléchir 1h à savoir où va-t-on coller ce crochet en étoile de mer).
C'était un court séjour que j'aurais bien voulu te voir prolonger. Mais un bon début quand même. Prochaine fois, on courra d'expo en expo si tu veux... Pour changer du Louvre !

A bientôt devant un plat de bami-goreng, une glace à la noix de coco et une bonne dose de rires!


lundi 2 avril 2007

A ma Babette




Grande et forte (non pas en corpulence!), ça c'est pour l'apparence. Petite fille sensible, voilà ce qu'on trouvera à l'intérieur de ton coeur. Charmeuse et charmante (n'en déplaise à ces messieurs), si je devais te représenter, je dirais que tu es comme un oeuf à la coque (^^): solide en surface et tout chaud et tendre à l'intérieur. Tu aurais sans doute préféré être comparée à un moelleux au chocolat, mais tu aurais alors couru le risque que je te croque le bras histoire de vérifier mes dires! Oui oui c'est ça la rigueur journaliste, toujours toujours vérifier...


Edgard, je m'égare (!). Voilà quatre mois que je t'ai promise cette lettre de Noël. Si tu veux savoir, j'en ai fait environ une dizaine de brouillons, mais je les ai tous déchirés car il ne me retransmettait pas à mes émotions assez fortement. Mise au pied du mur, je prends enfin mon courage à une main (l'autre étant déjà prise par la plume) et j'ose quelques lignes pour te dire avant tout Merci. Merci pour ta présence à mes côtés que je rie ou que je pleure, Merci pour ta sympathie, Merci pour ton don du râlage, Merci pour ta gourmandise, Merci pour ta créativité et tes goûts musicaux dont je profite largement, et enfin Merci pour tous ces moments qu'on a passé ensemble, au chaud sous la couette, à regarder un DVD et à essayer de refaire le monde.


Sans nul doute, rien que pour ça, je te dois bien une promenade à Bruxelles que l'on poussera jusqu'au musée de la chocolaterie via la "rue des pitas". ^^ Une promesse est une promesse.

Ma Babette, il y a des jours où je me dis que ces petits moments tels que celui de l'oeuf à la coque, où je coupe la coquille parce que tu as peur de mal faire pendant que toi tu me beurres gentiment mes tartines... sont bien des moments inoubliables. On laisse les problèmes en même temps que les chaussures à l'entrée et on se détend. Quels instants magnifiques. C'est sûr que si on avait les moyens, on irait se faire cuire un oeuf (à la coque) à Majorque ou à Moscou, à Montréal ou même à Monaco !

D'ailleurs tu as remarqué ? Jamais un voyage ensemble en quatre ans? C'est peut-être ça le secret de l'amitié ^^ Quatre ans, n'empêche c'est long! Quatre ans qu'on se fréquente si j'ose dire. Quatre ans que je me demande quand je rentrerai enfin en Belgique, et maintenant que j'ai la chance de remonter, mes pieds refusent de bouger. Une amie comme toi c'est déjà précieux, mais une meilleure amie c'est un vrai petit bijou à enfermer dans un coffre-fort. Au moins, mon coeur s'allège-t-il un peu en me disant que si t'as envie de venir faire un tour à Paris, je partagerai toujours un ptit bout d'oreiller ! (un petit hein j'ai dit, pas tout!) Ca fera un voyage partagé!


Et puis surtout, n'oublions pas l'Australie. Tu as trouvé un objectif qui me plait et pour lequel je ne sais pas encore si je te suis ou pas! L'Australie, terre de prisonniers, de requins, de surfeurs, de méduses aux piqûres mortelles, de rêves et de projets. Avec ou sans moi, je sais que tu y arriveras et j'espère que malgré la distance tu penseras à une petite Belge un peu perdue, un peu bizarre, mais qui t'aime à coup sûr!


Demain, j'inaugure donc nos voyages initiatiques. Je pars la première à Paris, Paris-parie-que-je-te-plaque-sur-tes-trottoirs-sales comme chante Jeanne Cheral. Je te mentirai si je te disais que je n'avais pas de peine et de craintes mais je sais que c'est nécessaire et que je dois convertir tout ça en énergie positive pour avancer. Je me rends compte que je ne serai pas là au moment de tes examens du BTS, où dans les moments où tu chercheras du réconfort, et je m'en voudrai certainement de ne pouvoir te soutenir qu'à distance. Je regretterai aussi les Lady's Night au Karément les jeudi soirs, comme je serai certainement un peu envieuse des sorties que tu feras avec Mily et Chris au Mac ou dans le vieux Nice. (Au moins j'aurai pu participer à ton anniv et à celui de Rémy!)


Mais je me dis, qu'au fond, l'essentiel, c'est qu'on ne s'oublie pas, et qu'on oublie la distance.
Ma dédicace se finit là, abruptement, parce qu'il n'y a pas mieux que la franchise et que rien ne sert d'enrubanner la chose. Comme tu l'auras remarqué il m'a été très dur de résumer une aventure qui dure depuis plus de quatre ans... Les relations amicales sont plus dures à décrire que les relations amoureuses, plus complexes et plus belles peut-être.


Ni d'adieu, ni d'au revoirs, finissons sur une note joyeuse :


Vive les piments, et mort à Poud!

Vanini


mardi 20 mars 2007

Mon métier, ma passion


Je suis journaliste, du moins j'essaie.
Diplômée, instruite, passionnée, il devient de plus en plus dur de trouver un job intéressant à la sortie des études.
J'ai choisi ce métier non pas pour son salaire. Pourtant des fois je m'inquiète de l'avenir qui m'attend si je ne trouve rien de stable.
J'ai choisi ce métier pour cette sensation que je ressens. Trouver un sujet, aller sur le terrain à la rencontre de l'interlocuteur, et enfin retourner rédiger ou monter le sujet, ca vous envoie des frissons dans la colonne vertébrale.
Journaliste est avant tout un métier rempli d'originalité, de contacts, de petites ruses pour obtenir l'info. Chaque jour est unique, jamais un sujet ne sera traité deux fois sous le même angle. L'info évolue, et c'est à moi de la suivre, de m'adapter et de rebondir. Tout ça pour pouvoir vous instruire vous aussi, vous tenir au courant de l'actualité, qu'elle soit scientifique, littéraire, locale ou nationale.
Voilà deux ans que je suis rentrée dans la profession, à travers des stages, des piges, et beaucoup de galères. Certains disent qu'il faut absolument être pistonné. J'avoue que ca m'a fait peur les premiers temps, je ne connais personne dans ce métier. Mais j'ai une force que d'autres n'ont pas : la volonté de réussir.

Vus à Montpellier

Je ne veux pas paraitre vulgaire, mais y avait de supers jolies petites bites !